Notes du match UEFA Nations League

Espagne - France : les notes du match

L’Espagne a remporté cette demi-finale de Ligue des Nations malgré de sacrées frayeurs en fin de rencontre (5-4). Avec une nouvelle grosse prestation de Lamine Yamal.

Par Max Franco Sanchez
16 min.
Lamine Yamal marque face à la France @Maxppp

Après la victoire renversante du Portugal contre l’Allemagne (2-1), l’équipe de France croisait le fer avec l’Espagne, ce jeudi soir, dans le cadre des demi-finales de la Ligue des Nations. Face aux champions d’Europe en titre, Didier Deschamps optait pour un 4-2-3-1 avec une défense composée de Kalulu, Lenglet, Konaté et Hernandez. Dans l’entrejeu, Rabiot et Koné accompagnaient Olise alors que les Parisiens Doué et Dembélé soutenaient Mbappé, titularisé à la pointe de l’attaque. De son côté, Luis De la Fuente organisait ses troupes en 4-3-3 avec un trio offensif clinquant : Mikel Oyarzabal, Nico Williams et l’inévitable Lamine Yamal. Dans la MHPArena de Stuttgart, les deux sélections ne tardaient pas à se rendre coup pour coup. Profitant du laxisme de l’arrière-garde française, Lamine Yamal déclenchait la première frappe de la Roja mais manquait le cadre (5e). Dans la foulée, les Bleus partaient en contre mais Mbappé, servi par Dembélé, voyait son centre vers Olise intercepté de justesse (6e).

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La défense des Bleus a pris l’eau

Portée par un collectif séduisant, la France poursuivait son entreprise et passait tout proche de l’ouverture du score. Sur un centre en retrait de Dembélé, Rabiot laissait passer le cuir et Hernandez en profitait pour déclencher une lourde frappe du gauche mais cette dernière heurtait l’équerre gauche de Simon (12e). De plus en plus menaçants au fil des minutes, les hommes de Didier Deschamps se signalaient encore sur les buts de la Roja mais Doué butait lui sur le portier espagnol (17e). De quoi faire réagir les champions d’Europe, une nouvelle fois dangereux sur une frappe de Williams repoussée par Maignan (18e). Globalement dominateurs, les Bleus allaient pourtant se faire surprendre… Après une percée de Lamine Yamal, Oyarzabal était trouvé en pleine surface, résistait à Konaté et servait Williams. Sans trembler, l’attaquant de l’Athletic Bilbao fusillait Maignan à bout portant et délivrait la Roja (1-0, 22e). Surpris, les Bleus craquaient encore… Trouvé aux 35 mètres, Oyarzabal servait Merino d’une superbe passe lobée et le Gunner concluait d’une frappe du droit à ras de terre (2-0, 25e).

Obligée de réagir après ce double coup de massue, la France repartait à l’attaque mais Doué puis Mbappé tombaient sur un grand Simon (31e). Candidat au Ballon d’Or et sur un petit nuage depuis le sacre parisien en Ligue des Champions, Dembélé tentait lui aussi d’apporter sa pierre à l’édifice mais le dernier rempart espagnol se montrait intraitable (37e, 44e). Autant d’opportunités gâchées que la France allait un peu plus regretter. Sur un coup franc rapidement joué, Yamal trouvait Zubimendi par-dessus la défense dans la surface. Celui-ci remettait pour Huijsen, qui offrait le troisième but à la Roja. Un but finalement annulé après visionnage des images pour une légère position de hors-jeu au départ de l’action. Punis par des Espagnols réalistes, les Bleus se ruaient à l’attaque dès le retour des vestiaires mais manquaient toujours autant de réalisme, à l’instar de ces deux centres fuyants de Kalulu et Hernandez qui ne trouvaient personne (47e, 49e). Et le scénario vécu au cours du premier acte allait malheureusement se répétait…

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Lamine Yamal étincelant, Cherki déjà brillant

Lancé en profondeur, Lamine Yamal était stoppé irrégulièrement par Rabiot, coupable d’un tacle non maitrisé dans sa propre surface. Plein de sang-froid, le crack du Barça transformait la sentence en prenant Maignan à contre-pied (3-0, 54e). Une soirée qui allait finalement tourner au cauchemar lorsque Pedri, à la conclusion d’un nouveau mouvement collectif de grande classe, trompait le dernier rempart tricolore d’une frappe croisée parfaite (4-0, 55e). Plombés par une défense trop statique et un milieu de terrain globalement dominé, les Bleus parvenaient malgré tout à débloquer leur compteur sur penalty. Accroché par Porro dans la surface espagnole, Mbappé se chargeait lui-même de redonner un peu d’espoir aux siens (4-1, 59e). Dans la foulée, Doué créait lui un nouveau frisson dans la défense de la Roja mais sa frappe enroulée passait de peu à côté des buts de Simon (62e). Pour la dernière demi-heure, Deschamps lançait Gusto, Barcola et Cherki, auteur de sa première sélection, mais le calvaire des Bleus n’allait pas s’arrêter là. Décalé sur le côté droit, Lamine Yamal se jouait de Lenglet avant de tromper Maignan d’une frappe croisée (5-1, 67e). KO debout, l’équipe de France se montrait toujours aussi imprécise aux abords de la surface adverse, à l’image de cette nouvelle frappe de Dembélé heurtant le poteau de Simon (72e).

Emoussé physiquement, le Parisien cédait d’ailleurs sa place à Kolo Muani juste après une énième occasion ratée de Mbappé (76e). Depuis le banc de touche, Dembouz allait toutefois apprécier le premier éclair de Cherki sous le maillot tricolore. Servi par Mbappé à l’entrée de la surface, le Lyonnais contrôlait et enchaînait d’une splendide reprise de volée, laissant Simon de marbre (5-2, 79e). Portés par leurs entrants, les Bleus allaient même se donner une raison supplémentaire d’y croire… Trouvé par Cherki sur le côté droit, Gusto centrait fort devant le but et poussait Dani Vivian à la faute (5-3, 84e). Reboostée, la France terminait fort mais Kolo Muani, trouvé à l’entrée de la surface après un superbe rush de Barcola, voyait sa frappe fuir le cadre (87e). Le buteur de la Juve allait finalement être récompensé sur un centre parfaitement déposé par Cherki, auteur d’une entrée XXL. De la tête, RKM offrait ainsi une fin de match totalement dingue (5-4, 90+3e) mais malgré un ultime coup-franc, la France chutait. Avec ce succès spectaculaire (5-4), l’Espagne défiera donc le Portugal en finale ce dimanche à 21 heures. Plus tôt dans la journée (15h), l’équipe de France sera elle opposée à l’Allemagne pour le match de la troisième place.

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L’homme du match : Lamine Yamal (8,5) : candidat pour le prochain Ballon d’Or, le Barcelonais jouait gros dans son match dans le match avec Ousmane Dembélé, l’autre gros prétendant à cette distinction individuelle, et même Mbappé. Et on peut le dire que c’est l’Espagnol qui a gagné ce duel à distance avec les Français. Il a énormément tenté sur son côté droit, et les Bleus se mettaient à chaque fois à plusieurs sur lui. Ce qui ne l’a pas empêché d’éliminer des vis-à-vis et de créer des décalages pendant toute la première période. En début de deuxième round, il provoque un penalty qu’il se charge lui-même de transformer, puis signe le cinquième but (67e), un peu aidé par Maignan il faut le dire. Tout ce qu’il touche se transforme en or.

Espagne

- Unai Simon (5) : plutôt bon match du gardien espagnol. Il avait bien démarré, avec une bonne sortie dès la sixième minute pour couper un ballon en retrait de Mbappé qui aurait sûrement donné l’avantage aux Bleus. Le portier de l’Athletic a été très vigilant et a transmis beaucoup de sécurité à une défense pas forcément au top. Une belle main sur Dembélé notamment (37e), avant de récidiver devant le Parisien (45e). Sans devoir sortir des parades exceptionnelles outre cette parade sur Mbappé (75e), il a toujours répondu présent. Certes, il encaisse sur un penalty, une volée exceptionnelle de Cherki, un but contre son camp et une tête à bout portant, mais ce sont tout de même 4 buts encaissés au final.

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- Pedro Porro (4) : le latéral droit de Tottenham a sans aucun doute été l’Espagnol le moins bon ce soir. On a senti qu’il n’avait pas encore ses marques dans cette équipe, lui qui n’est pas un joueur habituellement aligné par Luis de la Fuente. Il a pas mal souffert face à Theo Hernandez, très tranchant sur son couloir, et face à tous les joueurs qui se sont présentés face à lui globalement. Il provoque un penalty inutile sur Mbappé (58e). Il signe tout de même une passe décisive pour Lamine Yamal (67e) qui sauve un peu son match.

- Le Normand (6) : même s’il est vrai que les Bleus ont tout de même eu un bon nombre d’occasions, le plus Français des Espagnols a rendu une copie correcte, et ce alors qu’il avait de sacrés clients devant lui. Il a surtout été costaud dans les duels, étant très solide dans le un contre un et le corps à corps. Avec le ballon, il a aussi été très à l’aise comme c’est habituel chez lui, étant toujours précis à la relance. Remplacé par Dani Vivian (77e), malheureux puisqu’il marque le troisième but français contre son camp.

- Huijsen (6,5) : le nouveau joueur du Real Madrid en a encore épaté plus d’un ce soir, et on comprend mieux pourquoi le Real Madrid a forcé pour le faire venir rapidement et griller les autres cadors européens intéressés. Quelques petits errements défensifs, mais aussi beaucoup d’interventions réussies, et surtout, quel jeu au pied ! Il a distillé énormément de bons ballons, dont beaucoup qui ont cassé des lignes, donnant l’impression d’être un véritable libéro à l’ancienne. L’Espagne peut se frotter les mains en pensant à l’avenir.

- Cucurella (6) : le latéral gauche catalan a été auteur d’une prestation plus que satisfaisante face aux joueurs offensifs français, particulièrement dangereux. Il a globalement bien tenu son rang face à Ousmane Dembélé, qui a été moins percutant que ce qu’on a l’habitude de voir avec le PSG. Offensivement, on l’a moins vu que d’habitude, ce qui s’explique sûrement par des consignes du sélectionneur ibérique afin de ne pas se découvrir et ne pas risquer de se prendre une transition offensive rapide des Français.

- Zubimendi (7) : le milieu de terrain de la Real Sociedad, dont l’avenir va s’écrire à Arsenal ou au Real Madrid, a montré pourquoi il est considéré comme une des références à son poste en Europe. Il a été comme un poisson dans l’eau dans l’entrejeu, étant infiniment supérieur techniquement et tactiquement au duo Rabiot-Koné. Il a toujours joué proprement et intelligemment, toujours face au jeu, trouvant toujours des partenaires bien positionnés devant lui. Un joueur qu’on ne voit pas forcément, notamment quand son équipe n’a pas le ballon, mais qui est plus que précieux.

- Merino (7) : il avait eu un peu de mal à entrer dans son match. Il faut dire qu’avec Arsenal, il a surtout été utilisé en attaque, et ce soir, il était de retour au milieu. Il a réussi à inscrire le deuxième but après un joli une-deux avec Oyarzabal, arrivant lancé comme il aime si bien le faire. Un but qui l’a mis en confiance et ça lui a permis d’être plus influent et intéressant dans le jeu. Et il a aussi beaucoup travaillé défensivement, avec un ballon récupéré sur le penalty de Lamine Yamal par exemple. Sorti pour laisser sa place à Gavi à la 90e, entré pour apporter un peu d’intensité.

- Pedri (7) : c’était un Pedri plus travailleur que d’habitude, moins clinquant mais très utile dans la construction du jeu. Il avait démarré la rencontre en tant que numéro 10, puis, voyant que l’Espagne avait un peu de mal, Luis de la Fuente a décidé de le faire redescendre un peu. Et ce fut efficace, puisque si la Roja a commencé à contrôler les débats, c’est en bonne partie grâce au Canarien. Une prestation plus efficace que flamboyante si on peut le dire ainsi, ponctuée par un joli but avec un sacré contrôle orienté à la clé en deuxième période. Il a ensuite laissé sa place à Fabian Ruiz à la 64e, entré pour apporter un peu de contrôle au milieu. Ce qui est sûr, c’est que ce n’est pas un hasard si l’Espagne a commencé à souffrir après la sortie de Pedri…

- Lamine Yamal (8,5) : voir ci-dessus.

- Oyarzabal (7) : l’attaquant de la Real Sociedad, buteur lors de la finale du dernier Euro, avait un rôle un peu ingrat ce soir, devant surtout servir de pivot devant. Et il l’a fait avec brio. C’est lui qui décale pour Nico Williams dans la surface sur le premier but, puis, il est à la passe décisive pour son ancien coéquipier en club Mikel Merino avec un joli une-deux sur le deuxième. Deux assists, et il a énormément pesé sur la charnière centrale française, créant des espaces pour les autres joueurs offensifs de la Roja. Il a laissé sa place à Samu Omorodion (77e), qui a eu une belle occasion en fin de rencontre.

- Nico Williams (7) : sur le flanc gauche de l’attaque espagnole, le Basque a tenté de faire des différences très vite dans le match, et on a senti qu’il pouvait mettre le feu à tout moment. Après deux déboulés intéressants, il a ouvert le score, dans la surface, catapultant le cuir sous la barre de Maignan. Curieusement, après ce but, il a été un peu discret, avant de revenir en force en deuxième période, avec une passe décisive pour Pedri sur le quatrième but ibérique. Remplacé par Dani Olmo à la 64e, qui n’a pas eu énormément d’occasions de se montrer.

France

- Maignan (3) : grâce au bon début de match des Bleus, le portier tricolore a dû attendre la 18e minute pour se mettre en scène. Bien lancé sur la gauche, Williams tentait une frappe croisée du gauche, mais elle était bien repoussée par le dernier rempart. L’attaquant de l’Athletic Club ne lui laissait ensuite aucune chance, frappant presque à bout portant sur le premier but de la Roja (22e). Sur le second, inscrit dans la foulée, il ne fermait cependant pas assez son premier poteau, et Merino en profitait (25e). Le Français n’avait malgré tout que peu de travail, mais devait s’incliner pour la troisième fois de la soirée, cette fois-ci face à Lamine Yamal sur penalty (54e). Quelques instants plus tard, Pedri ne lui laissait que peu de chances pour le 4-0 (55e). L’ancien Lillois vivait un véritable cauchemar, puisque Lamine Yamal s’offrait un doublé en croisant sa frappe (67e). Une situation sur laquelle il aurait peut-être pu faire mieux. En fin de match, il réussissait à mettre en échec Samu, qui avait tenté de croiser son tir (86e).

- Kalulu (2,5) : le Turinois n’a pas convaincu pour sa première en Bleus. S’il n’a pas été le plus en difficulté des quatre défenseurs tricolores, il a néanmoins montré quelques fragilités sur le plan défensif, laissant notamment Williams totalement seul sur l’ouverture du score adverse (22e). Si Théo Hernandez a montré de belles choses lors de ses montées, lui, au contraire, s’est montré bien peu dangereux lorsqu’il a tenté d’apporter son soutien. Remplacé par Gusto (64e), auteur d’un excellent centre qui a permis de réduire l’écart en fin de match (84e).

- Konaté (2) : après un début de match solide, le joueur de Liverpool s’est écroulé. Sur l’ouverture du score espagnole, il peinait à s’imposer devant Oyarzabal, qui parvenait à bien protéger son ballon (22e). Ce but l’a déstabilisé, puisque chaque mouvement adverse l’a ensuite fait trembler. C’est lui qui perdait le ballon sur le quatrième but espagnol (55e). Il n’a pas su apporter de la sérénité dans l’arrière-garde française.

- Lenglet (2) : comme son compère de charnière centrale, soirée difficile pour le défenseur. Sur le second but encaissé, il laissait Merino filer dans son dos, le laissant seul pour ajuster Maignan (25e), puis laissait Pedri totalement libre sur le quatrième (55e). Sur le cinquième, il n’osait pas intervenir devant Lamine Yamal, qui parvenait encore une fois à tromper Maignan (67e). Il est apparu très fragile sur chaque offensive. Remplacé par Lucas Hernandez (72e).

- Théo Hernandez (3,5) : une soirée difficile pour le Milanais. Pas directement fautif sur les quatre premiers buts encaissés, il est cependant trop facilement mis dans le vent par la passe de Porro sur le cinquième (67e). Il s’est toutefois distingué par son apport offensif. Il s’est créé plusieurs opportunités de but par ses montées, la plus grosse étant cette frappe qui est venu toucher le haut de la transversale (12e). En seconde période, il aurait pu délivrer une passe décisive, mais Dembélé était légèrement trop court pour couper son centre (48e).

- Rabiot (2,5) : un match assez transparent. Assez fade lors de ses prises de balle, avec peu de passes vers l’avant, il n’a pas créé de déséquilibre dans le bloc adverse. Son deuxième acte démarrait de la pire des façons, avec le fauchage de Lamine Yamal en pleine surface, ce qui offrait le penalty du 3-0 aux champions d’Europe (52e). Le reste de sa rencontre était à l’image de sa première mi-temps.

- Koné (3) : le joueur de l’AS Roma a tenté des choses, notamment en première période, parvenant par moments à jouer vers l’avant, mais il a aussi mis les siens en danger balle au pied. Plusieurs fois, il a été coupable d’imprécisions techniques qui ont permis aux Espagnols de récupérer le cuir dans une zone cruciale.

- Olise (2,5) : après sa masterclass contre la Croatie en mars dernier, le Bavarois a déçu. Dans une position plus reculée que lors du dernier rassemblement, le gaucher n’a pas brillé. Il a peiné à se projeter, et n’a jamais semblé en mesure de créer du danger. Un match sans. Remplacé par Cherki (64e), auteur d’un but absolument somptueux pour sa première sélection (79e), mais aussi d’une passe lumineuse pour Gusto, amenant le troisième but tricolore (84e). Mieux : il déposait ensuite un centre sur la tête de Kolo Muani pour le 4-5 (90e+4).

- Dembélé (5) : Français le plus remuant ce soir, le Parisien a connu une soirée frustrante. De nombreuses opportunités tricolores sont à mettre à son crédit, avec d’abord une superbe récupération au milieu de terrain, conclue par une passe intelligente pour Mbappé, qui se retrouvait dans une position idéale (6e). Il se créait ensuite une occasion tout seul grâce à une feinte de frappe dont il a le secret, mais son tir était repoussé par Simon (38e). Il venait une nouvelle fois se casser les dents sur le portier adverse après un rush en solitaire (45e). Décidément pas en réussite, il touchait le poteau en seconde période (72e). Remplacé par Kolo Muani (76e), auteur du but de l’espoir dans les derniers instants (90e+4).

- Doué (3,5) : celui qui a été élu meilleur jeune joueur de la saison en Ligue des Champions s’est montré volontaire, sans être étincelant. Très mobile, il tentait de sonner la révolte avec une bonne frappe que Simon repoussait difficilement (30e). En deuxième mi-temps, il tentait d’enrouler son ballon, mais celui-ci venait mourir au pied du poteau (62e). Il a parfois tenté des dribbles pour créer des brèches, sans succès. Remplacé par Barcola (64e), pas spécialement en vue.

- Mbappé (3,5) : une partie compliquée pour le capitaine des Bleus. Elle démarrait fort : après un bon travail de Dembélé, le Madrilène se présentait seul face à Simon, et tentait la solution collective, mais voyait le portier espagnol intercepter sa passe (6e). Sur un centre d’Hernandez, il manquait sa reprise du gauche et envoyait un tir trop mou pour inquiéter le portier adverse. C’est lui qui obtenait un penalty permettant de sauver l’honneur, avant de le transformer (59e). Il aurait pu s’offrir un doublé, mais Simon réalisait une bonne intervention (76e). Il se retrouvait ensuite passeur décisif pour Cherki (79e). Malgré ces deux faits d’armes, il a peiné à s’illustrer dans le jeu, manquant certaines passes simples et se retrouvant trop rarement en position d’attaquer les espaces.

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