Décès de Bernard Lacombe : la réaction de Jean-Michel Aulas

Depuis l’annonce du décès de Bernard Lacombe, une vague d’hommages déferle sur la capitale des Gaules. Mais un homme était logiquement plus attendu que les autres pour saluer l’ancien attaquant de l’Olympique Lyonnais. Cet homme, c’est bien évidemment Jean-Michel Aulas. L’ancien président des Gones a choisi de parler au micro de RMC pour saluer la mémoire de celui qui fut son emblématique conseiller. « Vous savez que c’est une terrible nouvelle, mais aussi un soulagement. J’étais avec Bernard hier après-midi. Il a beaucoup souffert, à un moment donné, quand on refait le film des 37 ans passés ensemble, on a toujours tendance à penser aux belles histoires. Mais en 37 ans, c’est une vie qui se déroule rapidement. Bernard faisait partie de ses hommes exceptionnels. Tous les gens qui l’ont connu savent combien il pouvait être drôle et pertinent. En ce qui me concerne, j’ai dit mon frère parce que c’était plus qu’un ami, c’était devenu un confident avec qui on partageait tout. Il m’a tout appris. Quand en 87 je vais voir Claude Bez à Bordeaux pour lui demander qui je devais faire venir à Lyon, Bez me parle instantanément de Bernard. Depuis, on ne s’est pas quittés. On a passé des journées, des nuits, des moments d’exception ensemble. Je pense à Mireille son épouse, à ses deux fils. Bernard est quelqu’un d’à part et il fallait que je vous le dise », a-t-il déclaré, avant de poster un message sur X.
«Il y a des douleurs qu’on ne partage pas. Aujourd’hui, c’est celle de perdre Bernard. Trente-sept ans d’une amitié sans masque. Une fidélité rare. Il ne parlait jamais pour ne rien dire. Mais quand il parlait, c’était juste. Et souvent décisif. À Lyon, nous avons tout vécu ensemble : les défaites, les renaissances, les sommets. Ce qu’il incarnait ne mourra pas. L’humilité du joueur. Le respect du club. Et cette foi tranquille qui portait les jours difficiles. Il me manquera dans les jours bruyants, et plus encore dans les jours calmes. À Mireille, à ses enfants, je veux dire mon affection profonde. Et les embrasser comme on embrasse ceux qui savent, même en silence, ce que signifie aimer. Adieu Bernard. Et merci».